Réunion tenue à la Bibliothèque Royale (salle Panorama) à Bruxelles, le 11 mai 2024

Gewone vergadering in de Koninklijke Bibliotheek (zaal Panorama) te Brussel op 11 mei 2024

Welkomstwoord/Accueil

Meneer de voorzitter, Pierre Petit, opent de vergadering en heet iedereen welkom. Il demande une minute de silence en raison du décès de M. G. Graff, membre correspondant.

Aankondigingen/Communications diverses

1) Dhr. Pierre Petit informeert de aanwezige leden over de zomer vergadering, die zal doorgaan op 15 juni 2024 in Viroinval. De zomervergadering wordt georganiseerd door Christian Lauwers, die een heus programma heeft voorzien. Praktische informatie (vervoers, de lunch, het programma) zal door Giel Verbeelen opgenomen worden in de volgende nieuwsbrief.

2) M. Johan van Heesch informe les personnes présentes de l'héritage de Harry Dewit. La collection numismatique de Harry sera vendue aux enchères chez Elsen les 21 et 22 juin. Les autres antiquités seront vendues aux enchères à Rops. Les employés de Rops viendront les collecter à Louvain le 20 juin. Il y a aussi des livres (non numismatiques et d'histoire générale). Ceux-ci ont peu de valeur pour les libraires. Il est possible que les membres intéressés puissent venir chercher quelques livres lors d'une ou deux journées prévues à cet effet. Le conseil prépare un règlement intérieur sur l'utilisation du fonds Harry Dewit. L'AG pourra voter à ce sujet en octobre.

3) Dhr. François de Callataÿ stelt twee stagiairs van het penningkabinet voor. Zij doen hun stage in het kader van het project Silver.

4) Enfin, quelques publications numismatiques ont été présentées par MM. Johan van Heesch et Laurent Schmitt.

Bruno Jané: Jean Colin de Malines, maître de la monnaie de Metz (1415-1435)

Le 23 septembre 1383, l’évêque de Metz Thierry Bayer de Boppard (1365-1384) cède aux Messins – sans limites de temps et pour quatre mille francs d’or de France – son droit de battre monnaie dans sa cité épiscopale. À cette époque, Metz – dont la population de langue française oscille entre 25 000 et 30 000 habitants – est l’une des plus puissantes villes libres du Saint Empire. Ses marchands fréquentent notamment les grands centres urbains du Brabant et sont attestés aux foires d’Anvers et de Malines. L’obtention du droit régalien de battre monnaie permet à la cité messine de consolider son assise économique dans l’espace lorrain ainsi que de renforcer son autonomie politique vis-à-vis de son évêque et des principautés voisines, en particulier les duchés de Lorraine et de Bar.

Ce privilège représente également une source de revenus non négligeables pour les finances municipales. Le patriciat messin met progressivement en place une administration monétaire efficace et accorde un grand soin à la gestion et au contrôle de son atelier. Le 4 mars 1415, Jean Colin – originaire de la ville de Maline – conclu avec les magistrats de Metz un bail de 10 ans qui lui octroie la gestion de l’atelier monétaire municipal et la production de la monnaie d’argent. Trois mois plus tard, le 17 juin, un second bail – de 10 ans également – est conclu touchant cette fois la monnaie d’or. Si l’exploitation de l’atelier municipal est aux mains de Jean Colin, les magistrats s’appuient sur une administration de contrôle efficace incarnée par le garde de la Monnaie et la commission des Sept de la Monnaie. Le 28 novembre 1424, la cité de Metz renouvelle sa confiance à Jean Colin en concluant de nouveau un bail de dix ans pour la production des monnaies d’or et d’argent municipales. Mais en mars 1434, Jean Colin et le changeur municipal Antoine Blaise sont soupçonnés de faux monnayage. La procédure judiciaire aboutit au bannissement du changeur et à la relaxe du maître. Si la culpabilité de Jean Colin n’est pas avérée, il n’en demeure pas moins qu’après cette affaire, il perd la jouissance de la maîtrise de la Monnaie municipale. De ce fait, le 4 février 1435, les magistrats de Metz établissent une lettre de quittance à Jean Colin mettant fin à 20 années d’activité au sein de l’atelier municipal.

Laurent Schmitt & Philippe Théret: Visite du Roi et de la Reine des Belges à la monnaie de Paris le 8 novembre 1833.

Le 08/11/1833, Le Roi Louis-Philippe visite le nouveau musée monétaire de la Monnaie de Paris avec sa famille. Il est accompagné du Roi et de la Reine des Belges (sa fille). A cette occasion deux médailles sont frappées, l’une pour l’inauguration et l’autre pour la visite du Roi er de la reine des Belges. Concernant la première, elle devait être gravée conjointement par les graveurs Petit (pour l’avers) et Barre (pour le revers). Mais un problème de différence dans le diamètre des deux travaux amène à la création de deux médailles différentes. Celle de Perit sera frappée le jour de la visite et celle de Barre le sera après pour la commémorer. La présence du Roi et de la Reine des Belges amène à la production d’une autre médaille qui est confiée au graveur Dubois.

Les archives nous apprennent que les deux médailles frappées le jour de la visite souffrent d’imperfections du fait du manque de temps pour les finaliser. Après la visite, les graveurs améliorent leurs travaux et il est prévu d’effectuer un remplacement des médailles offertes. Ce remplacement sera effectué côté français mais pas du côté belge car le Roi des Belges a décliné cette offre.

Une verre à Harry/Een glas op Harry

Na de vergadering brachten we nog een klein bezoek aan Plein Publiek waar we dankzij het fonds Harry Dewit het glas konden heffen op alweer een geslaagde vergadering en uiteraard op Harry!