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Séance tenue à la Bibliothèque Royale à Bruxelles, le 15 décembre 2007
Vergadering in de Koninklijke Bibliotheek te Brussel op 15 december 2007
Présents – Aanwezig : Mevrn. Gh. Moucharte, M. Marchetti-Lakakis e M.-L. Dupont en Dhrn. R. Van Laere (président), J.-L. Dengis (vice-président), J. Moens (secrétaire), J. Schoonheyt (trésorier), M. Bar, H. Dewit, Ch. Doyen, L. Smolderen, P. Marchetti, M. Gheerardijn, Ch. Flament, P. Assemlaker en M. Debaes.
Excusés – Verontschuldigd : Mevrn. A. Van Haeperen-Pourbaix, Ch. Logie en H. Taymans et Dhrn. F. de Callataÿ (vice-président), M. Vancraenbroeck, H. Vanhoudt, J. van Heesch, E. Schutyser, A.-Fr. Schepers et M. Rocour.
Dhr. Van Laere, voorzitter, opent de vergadering om 14h30. Il signale que M. F. de Callataÿ a reçu le Huntington Medal Award de la American Numismatic Society. Il fait circuler le livre de notre confrère, M. Stautemas, sur Francine Somers, ainsi que le catalogue de la FIDEM XXX à Colorado Springs.
M. Smolderen signale la publication, par le Séminaire M. Hoc, du liber amicorum dédié à M. Tony Hackens; il contient une 30-aine de contributions dans des domaines chers à notre ancien président décédé inopinément le 28 novembre 1997.
M. le Prof. Marchetti fait un exposé sur «Une mesure monétaire méconnue dans l’histoire de la numismatique grecque : l’épikatallagè». Des écrits anciens montrent que deux taux de change différents ont été pratiqués entre la drachme éginète et la drachme attique : un de 10 ÷ 7,5 et un autre de 10 ÷ 7. Certains auteurs les ont interprétés comme étant un cours officiel et un cours commercial, qui étaient pratiqués parallèlement l’un à l’autre. Le conférencier conteste cette thèse et montre que ces taux n’ont pas été pratiqués simultanément, mais bien successivement, avec comme point de charnière l’année 336. L’auteur fonde sa thèse sur l’examen de plusieurs contextes :
· Le contexte delphique, notamment le financement lié à la construction du temple d’Appolon. Deux commissions étaient responsables du suivi des travaux et de la comptabilité : d’abord, les naopes, puis un comité de trésoriers, nommés sur ordre de Philippe II de Macédoine en 336/337 avant notre ère. Il est possible de dater assez précisément leurs écritures comptables, qui nous renseignent notamment sur les taux de change utilisés pour convertir en monnaie locale les dons et contributions faits en différents types de monnaie.
· Le contexte général aux environs de 336 avant notre ère, avec une ingérence de plus en plus importante de Philippe II dans les affaires grecques. À situer dans ce contexte, la décision prise en 336 par les Amphictyons de Delphes de mettre fin aux frappes locales des cités de l’amphictyonie et de les remplacer par une émission uniformisée sur base d’un étalon amphictyonique. Cela a nécessité une refonte massive des anciennes pièces, opération (épikatallagè) qui est bien documentée, même si elle a été de courte durée ; en effet, cette émission amphictyonique fut très vite substituée, sur ordre d’Alexandre le Grand, par un monnayage basé sur l’étalon attique. Notons que les pièces frappées sur base de l’étalon amphictyonique s’étaient avérées ne pas avoir le poids plein, et étaient échangées selon un taux de change de 10 ÷ 7.
Le conférencier aborde aussi la question de la signification du mot épikatallagè, en le comparant au mot émikatallagè.
Cette conférence est basée sur la publication d’une contribution dans le Liber amicorum dédié à Tony Hackens.
Dhr. Gheerardijn houdt een spreekbeurt over de analyse die hij heeft gemaakt van een verzameling van een 200-tal 14de-eeuwse munten in het bezit van het Penningkabinet, maar waarvan de oorsprong onduidelijk is (deze verzameling is vergezeld van een handgeschreven nota van A. de Witte volgens dewelke ze zou afkomstig zijn uit Arneke in Frans-Vlaanderen, maar de verwerving ervan is als dusdanig niet vermeld in de inventaris van het Penningkabinet, en het vinden van een schat in Arneke is evenmin gedocumenteerd in gespecialiseerde publicaties). De verzameling bestaat uit sterk afgesleten munten van diverse oorsprong : 30 denieren uit Feodaal Frankrijk, 136 stukken (meestal denieren, maar ook enkele obolen en andere nominalen) van de Franse koningen Lodewijk VII tot Filips VI (die de sluitmunt levert, geslagen in 1341), 13 stukken (mijten en denieren) uit de Zuidelijke Nederlanden (Vlaanderen, Brabant, Namen en Luik) en 4 stukken van Duitse oorsprong (waaronder bracteaten van de Duitse Orde en een blijkbaar nog niet eerder gepubliceerde variante van een munt van Wilhelm I van Jülich uit Dülken). Gelet op de onzekere herkomst, gaat de spreker in op de vraag of het gaat om één enkele vondst, en of de vindplaats Arneke plausibel is (rekening houdend met het jaartal van de sluitmunt).
Zijn analyse en bevindingen zullen worden gepubliceerd in het volgend nummer van ons Tijdschrift.
De voorzitter merkt op dat de aanwezigheid van stukken van de Duitse Orde niet als een verrassing mag worden beschouwd : deze stukken zijn in onze gewesten op meerdere plaatsen teruggevonden, maar worden niet of zeer weinig gepubliceerd; ze kwamen hier waarschijnlijk in de circulatie terecht via kruisridders die in het Balticum het christelijk geloof hielpen verspreiden.
Dhr. Dewit merkt op dat alle stukken wel in zeer slechte staat zijn, wat doet vermoeden dat het gaat om een restant van een groter geheel, waaruit de betere stukken werden verwijderd.
Le président prononce la clôture de la séance vers 16h30, tout en souhaitant les membres une bonne fin d’année.
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