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Séance tenue à la Bibliothèque Royale à Bruxelles, le 16 février 2008
Vergadering in de Koninklijke Bibliotheek te Brussel op 16 februari 2008
Présents : Mmes Gh. Moucharte, V. Van Driessche, K. Laureys et H. Taymans et MM. R. Van Laere (président), J.-L. Dengis (vice-président), F. de Callataÿ (vice-président), J. Moens (secrétaire), J. Schoonheyt (trésorier), M. Bar, H. Dewit, L. Smolderen, R. Waerzeggers, E. Schutyser, Y. De Craemere, Ph. Sadin, P. Assenmaker, M. Debaes, A.-Fr. Schepers, M. Rocour, W. De Vuyst, A. Haeck, G. Testa, H. Pottier et J. Laevers.
Excusés : Mmes Ch. Logie et M.-L. Dupont et M. M. Vancraenbroeck, M. Gheerardijn, A. Buchet et G.-X. Cornet.
Dhr. Van Laere, voorzitter, opent de vergadering om 14h30.
M. Dengis présente son nouvel ouvrage sur le monnayage de Stavelot-Malmédy, qui traite des différentes émissions abbatiales, ainsi que des trésors et fouilles et des documents sur les cours des monnaies dans la région.
M. de Callataÿ annonce deux expositions d’intérêt numismatique : la première à la Bibliothèque Royale sur le fond de M.-L. Dupont (ouverture le 28/2) et la seconde au Musée royal de Mariemont sur Renier Chalon, auteur d’ouvrages sur les monnaies des comtes de Namur et de Hainaut et entre autres président de notre Société pendant plusieurs années au 19ème siècle.
Mme Van Driessche fait une conférence sur «Le double rôle, poids et valeur, du talent».
Le talent, en tant que mesure pondérale supérieure, est attesté dès la fin de l’Âge du Bronze en milieu grec, le système pondéral athénien d’époque archaïque, dans sa structure talent–statère (la mine ne s’y greffa que tardivement), apparaissant comme le descendant direct du système pondéral mycénien. La structure plus complexe de ce dernier, par ailleurs, indique que les systèmes pondéraux évoluèrent en se simplifiant, partant d’un assemblage irrégulier de mesures à l’origine indépendantes et liées chacune à un produit particulier, pour arriver à un système à deux mesures seulement. En tout cas, le poids du talent mycénien, reconstitué autour de 28 kg, est suffisamment proche de celui du talent attique, 26,1 kg soit 6000 drachmes de 4,35 g, pour confirmer la filiation.
Au titre de mesure pondérale, le talent jouait, dès l’époque mycénienne, un double rôle qui explique qu’il servit aussi de valeur monétaire après l’introduction du monnayage. En effet, la quantification était aussi une expression directe de la valeur d’un produit, selon la formule « à mesure égale, valeurs proportionnelles » ou, inversement, « à valeur égale, mesures proportionnelles », et l’on sait désormais que la civilisation mycénienne s’était dotée de systèmes de valeurs, sous la forme de systèmes d’équivalences qui mettaient ces formules en application, autour d’étalons fondamentaux tels que le médimne de froment, le mouton ou le bœuf, qui faisaient toujours référence à l’époque de Solon, au début du VIe s. av. J.-C. Or, les récits homériques indiquent que le bœuf équivalait à un talent d’or, tandis que les registres mycéniens révèlent qu’il équivalait à un talent… de bronze : il est donc clair que le talent était dans ce cas davantage un étalon de valeur – l’équivalent d’un bœuf – qu’une mesure pondérale, et que si dans sa version originelle en bronze, il approchait les 28 kg, en or il devait peser moins de 30 g.
Le principe du talent-valeur ne fut pas respecté dans la construction des systèmes monétaires grecs, où le talent attique restait un talent-poids de 26,1 kg, en or ou en argent. En Sicile cependant, le talent en argent était un talent-valeur, 125 fois moins lourd que le talent pondéral, lié au bronze.
Cette conférence fait l’objet d’une contribution dans le Liber Amicorum Tony Hackens.
Dhr. Waerzeggers houdt een uiteenzetting over «De stempelverzameling van het Gentse Stadsmuseum (Bijlokemuseum) voor munten en penningen van het Ancien Régime». Hij schetst vooreerst de historiek van het vroegere Cabinet monétaire van de Stad Gent, dat voor Wereldoorlog I actief werd beheerd, met o.a. aankopen uit de verzameling van Minard-Van Hoorebeke. Aan het einde van de 19de eeuw bevatte het 166 matrijzen en gietvormen, alle daterend uit het Ancien Régime. Na Wereldoorlog I werd de verzameling overgedragen aan het Bijlokemuseum, waar ze tot vóór kort in de vergetelheid is geraakt. Anderzijds zijn bij de recente verhuis van het Stadsarchief een groot aantal bijkomende stempels aan het licht gekomen die nog nooit werden geïnventariseerd. Een aantal hiervan hebben betrekking op medailles en penningen (en ook enkele munten, vb. een deel van het noodgeld uit Wereldoorlog I) die door het stadsbestuur werden besteld (en waarbij de stad dus eigenaar was van de stempels); een aantal andere komen waarschijnlijk uit schenkingen van de Gentse graveurs Lemaire en Leroy aan het Stadsarchief. Deze (en enkele andere die werden bewaard op de dienst Protocol) zijn nu alle gecentraliseerd in het Bijlokemuseum, dat daardoor beschikt over meerdere honderden matrijzen van de 15de tot de 20ste eeuw. De spreker geeft een selectief overzicht van enkele markante stempels en gietvormen :
De spreker besluit met een oproep om deze verzameling in detail te catalogeren.
Le président prononce la clôture de la séance vers 16h30.
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