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Séance tenue à la Bibliothèque Royale à Bruxelles, le 16 mai 2009
Vergadering in de Koninklijke Bibliotheek te Brussel op 16 mei 2009
Présent – Aanwezig : Mlles S. Scheers, Gh. Moucharte, F. Steyaert et C. Arnould, Mmes H. Taymans (trésorier) et M. Lakakis-Marchetti, et MM. J.-L. Dengis, F. de Callataÿ, J. Moens, A.-F. Schepers, A. Buchet, Y. De Craemere, H. Vanhoudt, M. Rocour, E. Schutyser, R. Waarzeggers, A. Haeck, J. Elsen, G. Lejeune, Ch. Doyen, G.-X. Cornet, H. Pottier, P. Assenmaker et P. Assenmaker.
Excusé(e)s – Verontschuldigd : Mme Ch. Logie, A. Van Haeperen-Pourbaix et N. Vincent et MM. Ph. Sadin, J.-J. Symoens, A. Buchet, W. Faes, M. Gheerardijn, M. Marchetti, L. Smolderen et R. Van Laere.
M. J.-L. Dengis, vice-président, ouvre la séance à 14h30.
M. F. de Callataÿ, vice-président, rappelle le succès du congrès numismatique organisé par notre confrère, M. Dekesel, à Dresde. Il annonce la publication du nouvel ouvrage de ce confrère sur la littérature numismatique de XVIII° siècle. Il fait aussi circuler une publication de notre consœur Mme Gyselen Sources pour l’histoire et la géographie du monde iranien (224 – 710).
De voorzitter overhandigt de lidmaatschapsmedaille aan dhr. Hugo Vanhoudt.
Mme Vandriessche donne une conférence intitulée «Grandeurs monétaires : des monnayages sans drachme ?»
Elle rappelle d’abord les différentes dénominations en usage chez les anciens Grecs, en prenant l’exemple de l’abaque de Salamine (Ve siècle ?) et de celui de Thyrreion (IIIe siècle), qui comprennent les unités chalque, obole, drachme, statère, mine et talent; ces noms, comme elle l’a déjà démontré lors d’une conférence antérieure, se réfèrent à des étalons de valeur prémonétaires (avec par ex. le talent de bronze représentant la valeur d’un bœuf). Elle rappelle aussi que les systèmes de valeurs ont précédé les systèmes monétaires, dans lesquels les monnaies devaient venir s’inscrire.
Les numismates ont pu reconstituer les systèmes monétaires attique, corinthien et éginétique avec de grandes certitudes, et observer que ces monnayages incluaient le statère, la drachme et l’obole, avec des sous-valeurs et des multiples.
Dans le cas des systèmes «eubéo-attique » (Chalcis et les cités grecques de Chalcidique) et «thraco-macédonien» (cités grecques de Chalcidique et royaume de Macédoine), moins bien connus, on fait le rapprochement avec le système attique en prenant comme référence la pièce la plus lourde, que l’on identifie donc comme étant un tetradrachme. Cette monnaie est accompagnée de sous-valeurs avec des fractions 1/2, 1/3 et 1/6, mais il manque celle de 1/4, soit l’équivalent de ce que l’on considère comme étant la drachme. Ceci voudrait donc dire que la drachme n’aurait pas été frappée, mais qu’on aurait en revanche émis une monnaie qui correspondrait à 4 oboles (pièce appelée tetrobole par les numismates). Cette constatation est valable pour plusieurs entités et pour plusieurs époques, mais semble contraire à la logique. Aussi la conférencière propose-t-elle de considérer la pièce la plus lourde, non pas comme valant 4 drachmes, mais bien comme valant 6 drachmes. La pièce qu’on appelait jusqu’à présent tetrobole ne serait alors autre que la drachme elle-même.
À l’appui de cette thèse, la conférencière avance les arguments suivants :
M. Elsen appuie les conclusions de la conférencière, ce qui permettrait aussi de revoir la valeur illogique qu’on doit actuellement, selon l’interprétation traditionnelle, attribuer à certaines monnaies (par ex. ¾ d’obole quand il n’y aurait pas d’obole).
Dhr. H. Vanhoudt houdt een spreekbeurt over «De centrale muntslag van Filips II : een chronologische benadering».
Hij schetst eerst de staatkundige evolutie van de Nederlanden onder Karel V, die streefde naar een centralisatie van de macht in Brussel, en daarbij stuitte op de weerstand, enerzijds, van de hoge adel, en anderzijds, van de steden en gewesten die vasthielden aan hun privilegies. Niettemin slaagde Karel V in een zekere, zij het onvolledige, centralisatie van de muntuitgifte voor de verschillende gewesten, waarbij de muntwaarden hetzelfde type hadden, met enkel nog een onderscheid in de titulatuur van de vorst en in de muntmerktekens. Filips II zou deze politiek verderzetten, maar werd daarbij geconfronteerd met een bijkomende contestatie van zijn macht, nl. vanwege de protestanten; de onlusten die daarbij uitbraken en uiteindelijk leidden tot de afscheuring van de Noordelijke Nederlanden, zijn gepaard gegaan met monetaire chaos, die de muntslag in onze gewesten onder Filips II complex maakt. Nochtans was de centrale muntslag door Filips II zeer eenvoudig voor wat de munttypes betreft, en wel sinds 1557 tot aan het einde van de regering (1598) gebaseerd op hetzelfde munttype, met slechts een korte onderbreking tussen 1567 en 1572. Uiteindelijk zijn slechts drie periodes te onderscheiden :
De spreker wijst op de talrijke varianten in de titulatuur en het wapenschild, die kunnen worden gekoppeld aan de huwelijken en de militaire successen van de vorst.
Dhr. Elsen herinnert eraan dat één van de voornaamste redenen van de opstand tegen Filips II moet worden gezocht in de misnoegen van de bevolking over de hoge belastingen, waarvan de opbrengst in die jaren tot 6 à 7 maal hoger lag dan onder Karel V.
Le président prononce la clôture de la séance vers 16h20.
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