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Séance tenue à la Bibliothèque Royale à Bruxelles, le 21 mai 2011
Vergadering in de Koninklijke Bibliotheek te Brussel op 21 mei 2011
Présents – Aanwezig : Mmes C. Arnould, Gh. Moucharte et H. Taymans. Dhrn. Ph. Bodet, Y. De Craemere, R. De Marie, H. Dewit, J.-M. Doyen, A. Fossion, Ph. Graulich, A. Haeck, J. Lavers, C. Lauwers, G. Lejeune, M. Pérignon, H. Pottier, R. Renard, E. Schutyser, L. Smolderen, J.J. Symoens, J. van Heesch, R. Waerzeggers et M. Wauthier.
Excusés – Verontschuldigd : Mmes Ch. Logie en A. Van Haeperen-Pourbaix en Dhrn. G.-X. Cornet, Fr. de Callataÿ, J.-L. Dengis, Ch. Doyen, Ch. Flament, W. Geets, M. Gheerardijn, J. Moens, P. Pasmans, F. Van Baelen et R. Van Laere.
Le Président ouvre la séance à 14h30. Il remercie les membres pour leur présence malgré la température estivale. D’entrée de jeu il demande quelques instants de recueillement en la mémoire de notre membre P. Vilain décédé ce 1er avril 2011.
Le Président, pour qui c’est sa première réunion dans ses nouvelles fonctions, remercie le Conseil d’Administration précédent pour le travail exécuté et pour son engagement. En particulier, il souligne la carrière de l’ancien Président, M. J.-L. Dengis, au sein de la Société, à savoir : Membre correspondant depuis 1982, il devient titulaire et membre du Conseil d’Administration en 1986, ensuite il exerce les fonctions de Contrôleur de 1988 à 1996, puis est élu Vice-Président de 1996 à 2008 avant d’assumer la Présidence jusqu’en mars 2011. Son travail de numismate médiéviste l’a conduit à de très nombreuses publications notamment sur les monnaies liégeoises et récemment sur le recensement des trésors monétaires trouvés en Belgique. M. J. van Heesch fait également l’éloge de Mlle Gh. Moucharte qui a quitté également le Conseil en mars 2011. Membre de la Société depuis 1979, elle est titularisée en 1986 et siège depuis au Conseil d’Administration. Sa fonction de Directrice de la Revue depuis 1998 fut le garant de la publication d’une revue annuelle de qualité au crédit scientifique avéré au-delà des limites du Royaume.
De Voorzitter meldt ook dat Dhr. Jan Moens, in het Raad van Bestuur, verantwoordelijk is voor de logistieke aspecten van het uitgeven van het tijdschrift, tegelijkertijd met zijn functie van webmaster. Zijn vorige functie van Secretaris wordt overgenomen door Dhr. Philippe Bodet, lid van het genootschap sinds 2009.
De penning van werkend lid wordt door de Voorzitter overhandigd aan Dhrn. A. Fossion en Ph. Bodet.
Le Président termine son introduction en soulignant les dangers qui planent sur la numismatique. En effet, en cette période de restrictions et d’assainissement budgétaires, la numismatique en tant que discipline scientifique a de plus en plus de difficultés à s’insérer dans les disciplines archéologiques et historiques. Pourtant les monnaies et les sceaux font clairement partie du patrimoine collectif, témoins des sociétés d’antan et de leur fonctionnement. Aussi la Société doit, dans ses activités, impliquer plus encore le monde extérieur des universités, de la recherche historique voire des laboratoires d’analyses métallurgiques.
Er worden ook verschillende nieuwe boeken voorgesteld :
Enfin, le Président mentionne qu’un appel à orateurs a été émis avec l’invitation à la présente réunion et passe la parole au premier orateur M. J.-M. Doyen qui présente l’état de la question sur « le sanctuaire de Baâlons-Bouvellemont (dép. des Ardennes) et les rituels celtiques de dépôts métalliques chez les Rèmes ».
Le sanctuaire de Baâlons-Bouvellemont se situe dans les Ardennes françaises à 30 kilomètres au sud de Charleville-Mézières et se trouve implanté sous le village actuel de Baâlons, qu’il déborde largement pour atteindre le territoire de la commune voisine, Bouvellemont. Il couvre une soixantaine d’hectares. Il est donc inclus dans le territoire des Rèmes, peuple gaulois dont le nom signifie « les premiers ». Les Rèmes s’allièrent rapidement à César lors de la guerre des Gaules et, fidèles alliés, ils ne trahiront jamais leurs engagements. Les Rèmes n’eurent donc pas à souffrir de l’occupation romaine et très vite assimilèrent la civilisation romaine.
Redécouvert dans les années 1980, le site de Baâlons-Bouvellemont n’a pas encore révélé tous ses secrets, pourtant les fouilles ont cessé en 1990 faute d’autorisation. Le sanctuaire, objet de l’exposé, n’est qu’une portion d’un tout dont on n’a pas une vue d’ensemble. Par ailleurs il n’existe pas de publication et c’est pour cela que l’orateur fut approché pour « reprendre le dossier ».
D’abord mal compris à cause de l’accumulation d’artéfacts divers et variés sur un même plan archéologique, l’on crut d’abord que ceux-ci furent tous déposés à la même époque. Or l’analyse entre autre des monnaies trouvées démontre que le sanctuaire était actif certainement depuis ± 140 avant J.-C. jusqu’à l’époque d’Auguste voire au-delà.
La caractéristique principale des mises à jour dans le sanctuaire réside, d’une part, dans la nature des découvertes : plus de 1.700 poteries le plus souvent intactes, vraisemblablement fabriquées sur place dans une officine spéciale ; près de 700 monnaies dont les deux tiers sont gauloises ; des armes miniatures, en particulier pointes de flèches ; des lances miniatures ; des ex voto ; des morceaux de cotes de mailles ; des offrandes alimentaires ; des ossements d’animaux ; de rares fibules et un bracelet. Notons que les armes miniatures sont caractéristiques des dépôts Rèmes.
D’autre part, ces artefacts métalliques étaient déposés sur le fond de poteries remplies vraisemblablement de nourriture. Le fait que souvent les poteries étaient déposées par paires et retournées (au moins 60%), sont d’autre faits intrigants témoignant vraisemblablement d’un rituel.
Les monnaies gauloises, dont quelques-unes sont représentées ci-dessus, couvrent une période de 140 à 25 av. J.-C., et représentent un bonhomme, un ours avec un serpent, une tête de taureau … Elles sont parfaitement identifiables. Des monnaies romaines furent également découvertes, tels des deniers de César, d’Auguste, des monnaies de Nîmes, as de Lyon, des bronzes aux trois bustes accolés à la légende REMO, des monnaies d’Atisios.
L’examen des ossements et restes d’animaux découverts semble démontrer que ceux-ci étaient dépecés sur place et amputés des meilleurs morceaux.
Quel était le but de ce sanctuaire ? Venait-on y manger et boire ? Perpétuations de pratiques de l’Âge du fer ? Tout ceci est encore en cours d’études et d’interprétation.
Na deze zeer interessante voordracht geeft de voorzitter het woord aan Dhr. J. Laevers, die ons uitleg geeft over de Belgische politielegitimatiepenningen.
Eerst en vooral definieert hij het woord legitimeren : Een bewijs leveren dat men de persoon is voor wie men zich uitgeeft. Een legitimatie kan verschillende vormen aannemen : een wachtwoord, een kaart, een insigne of een penning. De legitimatiepenning vindt zijn oorsprong bij de gildepenningen in de Middeleeuwen. Om deze legitimatiepenningen te bestuderen dient men een onderscheid te maken tussen de Rijkswacht, de Politie (Commissaris, Adjunct-Commissaris, middenkader en lager kader) en de Gerechtelijke Politie, inclusief het Parket.
Het woord Rijkswacht duikt voor het eerst op bij de vertaling van de Grondwet in 1923. Toch bestond de “Gendarmerie” al lang. Men moet teruggaan in de tijd om in 1796, tijdens het Franse bewind, het scheppen van een militaire eenheid met als naam “Gendarmerie” terug te vinden. Onder het Nederlands bewind, tussen 1814 en 1830, werd de Gendarmerie “Marechaussee” genoemd; deze was belast met frustrerende kleine taken van weinig belang of met weinig faam. Daarom sloot de (Belgische) marechaussee zich in 1830 aan bij de Patriotten, en kreeg ze terug de naam van Gendarmerie Nationale. Einde 19de eeuw, uit schrik voor een aanslag op Koning Leopold II, werd een speciale eenheid van 14 mensen opgericht die hun bevoegdheden konden uitoefenen in burgerkledij. Naar aanleiding van een gecontesteerde eenvoudige arrestatie door een van deze mensen in burger, werd er in 1884 beslist dat deze rijkswachters een goed zichtbare legitimatiepenning moesten dragen. Deze penning had de vorm van een ereteken hangend aan een lint met de nationale kleuren. Op de voorzijde vindt men het wapenschild van België, en op de keerzijde GENDARMERIE NATIONALE – BELGIQUE, alleen in het Frans. Na de Tweede Wereldoorlog, tijdens de troebele periode van de jacht op de collaborateurs en oorlogsmisdadigers, werd een nieuwe penning geïntroduceerd voor de pas opgerichte BOB (Bijzondere Opsporingsbrigade). Er werd teruggegrepen naar het oudere model, dat nu werd gemaakt in de twee landstalen en werd gebruikt zonder draaglint. Officieel dienden de brigadiers zich echter kenbaar te maken door middel van hun dienstkaart; ook droegen zij armbanden wanneer zij optraden. Deze penning bleef bestaan tot in 2001 en de herstructurering van de Rijkswacht. Momenteel wordt er een kaart gebruikt, en deze penningen dienen enkel nog als eerbetoon of geschenk.
Voor wat de politiepenningen betreft is er minder coherentie. Voor de Commissarissen en de Adjunct-Commissarissen werd een koperen penning voorzien met op de voorzijde het wapenschild van België en langs de rand het omschrift KONINKRIJK BELGIË - GEMEENTELIJKE POLITIE of ROYAUME DE BELGIQUE - POLICE COMMUNALE. Op de keerzijde werden steeds naam, voornaam, graad en gemeente van de politieofficier gegraveerd. In sommige provincies kregen zij deze penning uit handen van de gouverneur, op andere plaatsen dienden zij deze zelf te kopen en werden de graveerkosten terugbetaald door de gemeente. Deze penning werd in de jaren tachtig vervangen door een borsthanger.
Voor het midden- en lager kader waren de penningen, gewoonlijk in nikkel geslagen, een initiatief van de steden en gemeenten (er was dus geen nationale penning voorzien). Sommige dragen de Belgische Leeuw, andere het stadsschild (vb. Sint-Michiel voor Brussel), of het “allesziend oog”. In sommige gemeenten werd deze penning gepersonaliseerd door er de naam en de graad van de betrokken politiefunctionaris of een nummer op te graveren. Andere gemeenten hielden hun penningen dan weer anoniem door er geen persoonlijke verwijzingen op te plaatsen.
Er waren ook penningen voorzien voor de Jeugdpolitie (1988) en voor het Ministerie van Binnenlandse Zaken (Opsporingsdienst).
Na de voorstelling van dit bijzondere origineel onderwerp, sluit de Voorzitter de vergadering af rond 16h15.
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