Assemblée générale tenue à la Bibliothèque Royale (Park Room) à Bruxelles, le 21 octobre 2017

Algemene vergadering in de Koninklijke Bibliotheek (Park Room) te Brussel op 21 october 2017

 

Première partie: Assemblée générale des membres titulaires – Eerst deel: Algemene vergadering van de werkende leden

Présents – Aanwezig : Mmes H. Taymans (trésorière), L. Claes, Gh. Moucharte, MM. C. Lauwers (secrétaire), J. van Heesch (administrateur), J. Moens (administrateur), H. Dewit, J.-M. Doyen, W. Geets, Ph. Sadin, J.-Cl. Thiry, H. Vanhoudt, R. Waerzeggers.
Représentés avec procuration – Vertegenwoordigd met volmacht : Mmes R. Gyselen, Fr. Stroobants, Cl. Van Nerom, MM. Fr. de Callataÿ, J. Druart, G. Cornet, R. Dillen, M. Gheerardijn, J.-C. Martiny, P. Pasmans, R. Van Laere.

En l'absence de M. François de Callataÿ, président, excusé, Mme Huguette Taymans, vice-présidente et trésorière, préside l'Assemblée générale. Elle ouvre la séance à 14 heures.

Mme Taymans rappelle l'ordre du jour de l'AG, et détaille les différents points du bulletin de vote:

  • Verkiezing van een nieuwe corresponderende lid: de Heer Arnaud Grispen (peters: J. Moens en P. Pasmans).
  • Verkiezing van twee nieuwe buitenlandse leden: de Heren Antony Kropff (peters: J. Moens en J. van Heesch) en Ronald Wientjes (peters: W. Geets en J. Moens).
  • Verkiezing van twee nieuwe werkende leden: Mevrouw Linda Everaert en de Heer Julian Richard.
  • Voorstel van reglement voor de driejaarlijkse aanmoedigingsprijs van de studie van de numismatiek in onze streken.
  • Keuze tussen twee voorstellen van naam voor deze prijs: Hubertus Goltzius of Numismatica Belgica.
  • Voorstel om een zin toe te voegen aan punt XI van het reglement van inwendige orde van het Genootschap. Een tweederde meerderheid van de aanwezige werkende leden is nodig om over dit amendement te stemmen.

Les membres titulaires procèdent au vote. Les bulletins sont ensuite dépouillés par MM. Lauwers et Moens. Mme Taymans proclame ensuite les réultats du vote:

  • Les nouveaux membres étrangers, correspondant et titulaires sont tous élus à la quasi-unanimité des votes.
  • La proposition de règlement du prix triennal est votée à l'unanimité.
  • Le nom "Prix Hubertus Goltzius" est choisi par une large majorité des votants.
  • La proposition d'ajout d'une phrase au Règlement d'ordre intérieur est acceptée à la majorité des deux tiers des votants.
Tous les points présentés à l'ordre du jour ont donc été validés par l'Assemblée générale des membres titulaires.

Seconde partie : Assemblée plénière – Tweede deel : Plenaire vergadering

Présents – Aanwezig : voir ci-dessus + Mevr. L. Everaert, et MM. J. Laureys, F. Van Baelen, P. Petit, H. Van Caelenberghe.

Excusés – Verontschuldigd : Mme Pourbaix-Van Haeperen, MM. N. de Streel, H. Rambach, R. Renard, K. Verboven.

Mme Taymans, présidente faisant fonction, accueille les membres correspondants à 14 heures 35.
Elle répète les résultats des votes de l'AG des membres titulaires. L'Assemblée applaudit Mme Everaert, qui vient d'être nommée membre titulaire. Les nouvelles publications des membres sont présentées à l'Assemblée. Deux conférences sont ensuite présentées:

Pierre Petit, Propagation de la Foi, Sainte-Enfance, Notre-Dame du Congo. La propagande missionnaire par l’image et la médaille

Les médailles liées à l’action missionnaire constituent un domaine peu exploré de la numismatique. Ceci est d’autant plus regrettable que l’action apostolique fut une composante centrale de la colonisation du monde, qui connut une phase cruciale lors des deux derniers siècles. L’évangélisation des populations lointaines constitua certainement un mobile important de la colonisation, au départ d’une Europe encore très imprégnée par le christianisme. Décoder l’iconographie de l’action missionnaire participe donc pleinement de l’histoire de la colonisation, mais aussi de l’histoire des mentalités en Europe.
La frappe de médailles liées à l’action missionnaire ne peut se comprendre sans se référer à une série de faits concomitants : la course à la colonisation durant le 19e siècle ; l’institution d’œuvres missionnaires à grande échelle en France, comme l’Œuvre de la Propagation de la Foi (1823) et l’Association de la Sainte-Enfance (1843) ; la popularité de la « médaille miraculeuse » suite aux apparitions de la Vierge à Catherine Labouré (1830).
Si la Propagation de la Foi a produit relativement peu de médailles, il en va tout autrement de la Sainte-Enfance. L’association, devenue œuvre pontificale dès 1856, fit frapper différentes séries de breloques. Parmi celles-ci, une série remarquable de petites médailles à légende chinoise témoigne de l’engagement initial de l’œuvre vis-à-vis des missions d’Extrême-Orient, à une époque où l’Afrique ne polarisait pas encore l’attention des fidèles. De très nombreuses médailles furent aussi frappées avec des légendes latines, axées sur l’évangélisation des « pauvres enfants infidèles », représentés face au Christ qui les accueille. L’Œuvre de la Sainte-Enfance fut proprement internationale, et l’on trouve des médailles d’inspiration semblable à légende allemande, italienne, espagnole et anglaise.
Si les catholiques belges participèrent activement à l’Association de la Sainte-Enfance, ils développèrent aussi des congrégations, œuvres et dévotions spécifiques à leur agenda national. L’icône qui polarisa l’émulation missionnaire belge est celle de Notre-Dame du Congo. En 1891, alors qu’il s’apprêtait à partir à Matadi, l’abbé gantois Octave D’Hooghe commanda au maître néogothique Matthias Zen une statue de la Vierge à l’Enfant, implorée à ses pieds par un Congolais agenouillé. Cette statue, moulée en plusieurs exemplaires, allait être le point de départ d’une campagne d’édification missionnaire qui se concrétisa par l’édition de nombreuses images pieuses et la frappe de médailles.
L’exposé présente les sources, malheureusement rares, sur la chronologie et les usages de ces médailles. Il étudiera de façon plus détaillée leur iconographie, qui témoigne des dévotions en vogue en Europe mais aussi des conceptions racialisées de l’époque. Enfin, ces médailles seront analysées dans une perspective d’intericonicité : d’une part, elles s’inspirent peu ou prou d’œuvres déjà existantes dont elles reprennent librement des thèmes ou des motifs ; d’autre part, elles transposent sur le métal, avec l’intention de les reproduire fidèlement, des images pieuses ou des statues en ronde-bosse. Elles constituent au final un champ dynamique, populaire et particulièrement internationalisé de l’art de la médaille.

Johan Laureys, Rantsoenering gedurende WO II met de daarop volgende muntsanering van Camille Gutt

In het eerste deel van de voordracht werd er een samenvatting gegeven van de rantsoenering die gedurende WO II van toepassing was. Er werd uitgelegd hoe de rantsoenering tot stand kwam en met voorbeelden van rantsoeneringskaarten, rantsoeneringzegels, affiches enz. werd getoond hoe de rantsoenering praktisch verliep. Aangezien de gerantsoeneerde goederen niet voldoende waren ontstond er al snel een zwarte markt. Op de zwarte markt waren de prijzen snel de hoogte ingegaan. Onder de bezetter verdriedubbelde de totale geldhoeveelheid tot 164,7 miljard.
Hier werd de voordracht dan vervolgd door het tweede deel dat over de operatie Gutt ging.
Om een inflatie zoals na WO I te vermijden werd er een muntsaneringsoperatie gestart. De Belgische frank devalueerde t.o.v. de dollar met 50%. Men was verplicht van oude bankbiljetten met een waarde vanaf 100 bef in te leveren en om deze om te wisselen naar nieuwe types van bankbiljetten en dit tot een maximaal bedrag van 2000 bef. Er werd uitgelegd wat er met de rest van het geld gebeurde. De om te ruilen en de “nieuwe bankbiljetten” werden getoond en kort besproken.
Er werd een stukje geschiedenis belicht waar onze ouders en voorouders mee te maken kregen en waar we via hen over gehoord hadden maar niet precies wisten van hoe het er in die tijd aan toe ging.

 

 

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